Il avait été blessé par balle aux jambes à l'occasion d'un précédent meeting, le 3 novembre, après une crise politique provoquée par son éviction du pouvoir à la suite d'un vote de défiance du parlement à son encontre en avril.
Le rassemblement de samedi organisé à Rawalpindi, qui abrite le quartier général de la puissante armée pakistanaise et jouxte la capitale Islamabad, a été le point culminant d'une "longue marche" organisée par le parti de M. Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI).
Et ce avec pour objectif de faire pression sur le gouvernement afin qu'il convoque des élections législatives anticipées.
"J'ai vu la mort de près", a lancé, protégé par une vitre pare-balles, Imran Khan, 70 ans, qui est arrivé devant la foule en boitant, s'appuyant sur un déambulateur, entouré d'une myriade de gardes du corps.
"Je suis plus inquiet pour la liberté du Pakistan que pour ma vie", a-t-il poursuivi. "Je me battrai pour ce pays jusqu'à ma dernière goutte de sang".
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