Qui est Mahmoud Ali Al Bannâ, récit d’un rêve de son père
Le centre d’information « youm7 » a rencontré dans le cadre de son programme de présentation des jeunes lecteurs égyptiens, le cheikh Ahmad Mahmoud Ali Al Banna, fils du cheikh Mahmoud Ali Al Bannâ, qui est aussi un grand commerçant égyptien
.A ce sujet et dans cet entretien, Ahmad Mahmoud Ali Al Bannâ a déclaré : « Il n’y a aucun problème entre ces deux activités, cela remonte à 35 ans, deux mois après le décès de mon père, quand j’étais allé voir le cheikh Mohammad Sa’id Farash, pour lui demander des photos qu’il avait avec mon père, et que j’ai lu quelques versets du Coran sur sa demande. Il m’a conseillé de suivre la voie de mon père, le soir j’ai fait la prière et demandé à Dieu ce que je devais faire et cette nuit-là, j’ai rêvé que j’étais tombé dans un puits dont je ne pouvais pas sortir. Mon père est soudain apparu et m’a sorti du puits. Après cela j’ai décidé de lire le Coran chaque vendredi, avant les prières à la mosquée de mon père. Avant cela, je lisais très peu le Coran en public. C’est en 1985 que j’ai été invité officiellement pour la première fois à Tanta, puis j’ai été invité dans différents pays islamiques et européens, et en Iran en 1992. J’ai été très ému lorsqu’un des assistants a dit tout haut « Que Dieu bénisse ton père », cela m’a mis les larmes aux yeux. Mon père voulait pour que ses sept enfants, cinq fils et deux filles, mémorisent le Coran, ce que j’ai fait à l’âge de 12 ans. A cette époque j’accompagnais mon père dans ses réunions coraniques et à la radio, et c’est une époque que je regrette beaucoup. C’est le président Abdoul Nasser qui a demandé à mon père d’enregistrer l’intégralité du Coran. J’ai appris le Coran en écoutant les lectures de mon père, car je n’avais pas le temps de participer à des cours spécialisés. Je posais ensuite des questions à mon père qui me répondait, j’ai appris de mon père quand il faut parler et la façon d’entrer dans les réunions et de lire comme il faut au bon moment. Mon père insistait beaucoup pour que nous soyons en bonne tenue dans les réunions, car il disait que nous étions des ambassadeurs du Coran ».
